Quand un relevé de Champollion nous entraîne dans les réserves du musée des Confluences

 

When a survey of Champollion takes us in the reserves of the Musée des Confluences

 

  • Karine Madrigal

 

 


Résumé / Abstract


Cette étude porte sur un relevé de Jean-François Champollion réalisé sur un cercueil du musée des Confluences.

Mots clés : Champollion - Musée des Confluences - cercueil - relevé - archives

This study deals with a statement by Jean-François Champollion made on a coffin from the Musée des Confluences.

Keywords : Champollion - Musée des Confluences - coffin - survey - archives

 

 


Plan


Introduction

Un relevé de « momie » à la Bibliothèque nationale de France

Le cercueil égyptien du musée des Confluences

Deux institutions lyonnaises : le musée des Beaux-Arts et le musée des Confluences

Enquête autour du cercueil

Quelques remarques complémentaires sur le cercueil

Conclusion

Remerciements

Bibliographie

 


Texte intégral


 

 

Introduction

Les Archives départementales de l’Isère (ADI) conservent le fonds d’archives des frères Champollion, qui, depuis juillet 2010, est étudié par moi-même. L’inventaire et l’analyse de ces 60 volumes, soit environ 12 000 documents, ont révélé la présence d’une correspondance suivie entre les deux frères Champollion et François Artaud, directeur du musée des Beaux-Arts de Lyon. Au vu de l’importance de cette correspondance, un projet de publication s’est imposé à nous. Pour compléter les documents fournis par les archives de Grenoble, des recherches ont été menées dans d’autres fonds, publics ou privés.

La recherche de documents complémentaires s’est révélée très fructueuse et plusieurs lettres ont pu venir ainsi compléter le corpus des lettres des ADI. Au cours de cette investigation, Mmes Hélène Virenque et Vanessa Desclaux ont porté à ma connaissance des relevés de la main de Jean-François Champollion, conservés à la Bibliothèque nationale de France.

 

Un relevé de « momie » à la Bibliothèque nationale de France (BnF)

Suite au décès du déchiffreur en 1832, son frère ainé, Jacques-Joseph Champollion-Figeac, fait acheter par l’État les papiers et notes de son défunt frère. Cet achat, au-delà de préserver des documents historiques et scientifiques d’importance, permet à la défunte épouse de Jean-François Champollion, Rosine Blanc, ainsi qu’à leur fille Zoraïde d’obtenir une rente (Tresson, 1940). Ces papiers, classés et organisés par Champollion-Figeac lorsqu’il était conservateur aux manuscrits à la Bibliothèque royale sont à l’heure actuelle conservés à la BnF.

Dans un dossier coté NAF 20332, les folios 41 à 53 contiennent un relevé, au crayon, d’inscriptions mentionnant « Momie de Lyon dessinée au Musée 8bre 1820 ». Ces inscriptions sont de la main de Jean-François Champollion ainsi que les relevés des hiéroglyphes.

Grâce à l’étude de la correspondance entre les frères Champollion et de celle entre les Champollion et François Artaud (Madrigal, 2022), nous savons que Jean-François se rend à Lyon en octobre 1820 pour voir François Artaud et étudier les collections égyptiennes présentes au palais Saint-Pierre où se trouvent le musée des beaux-arts et le muséum.

Nous avons donc la confirmation d’un passage à Lyon de Champollion le Jeune et nous savons, grâce au document de la BnF, qu’il effectue à ce moment-là le relevé des décors et inscription d’une cuve de cercueil.

Pour essayer d’identifier le cercueil en question, j’ai fait parvenir les photos de ces relevés à Véronique Gay, égyptologue travaillant au musée des Beaux-Arts de Lyon. Ne trouvant aucun cercueil dans les collections du musée, nous avons confié le dossier au Pr. Goyon pour une analyse du texte.

Après lecture, le Pr. Goyon a remarqué que le personnage mentionné lui était familier et lui rappelait un relevé et une étude menée avec moi-même dans les collections égyptiennes du musée des Confluences. Cette étude avait donné lieu à une publication (Goyon, 2015).

Il s’est avéré que l’objet portant les inscriptions relevées par Champollion correspondait à une cuve de cercueil fragmentaire conservée aujourd’hui dans les collections du musée des Confluences sous le numéro d’inventaire 90000835 (Fig. 1).

 
Fig. 1. Photos du cercueil du musée des Confluences. © Karine Madrigal

 

Le cercueil égyptien du musée des Confluences

En 2008, j’intégrai le musée des Confluences pour participer au récolement et à l’étude de la collection d’antiquités égyptiennes. Pour ce deuxième volet, plusieurs égyptologues m’ont apporté leur aide dont le Pr. Goyon. Au cours de nos recherches dans les réserves du musée, nous avions remarqué plusieurs fragments en bois d’un cercueil qui avaient suscité l’intérêt du Pr. Goyon. Il s’agissait de l’objet portant le numéro d’inventaire 90000835.

Ce cercueil en bois, comme nous l’avons dit précédemment, a fait l’objet d’une étude par le Pr. Goyon. Les recherches menées dans les archives du musée (journaux d’entrée, livres d’inventaire etc.) ne nous ont pas permis de connaître son origine, sa provenance, ni la façon dont il est entré dans les collections.

Un des rares éléments nous donnant une information, est une étiquette attachée au cercueil portant l’inscription « Collection du Muséum de Lyon, sarcophage de Nay Zart, gardien de l'étang du temple d'Ammon. Thèbes XXVIème dynastie » (Fig. 2).


Fig. 2. Étiquette présente avec le cercueil de Nayeftjaouroudj. © Karine Madrigal

Il s’agit d’un cercueil fragmentaire au nom d’un « huissier du Domaine d’Amon » Nayeftjaouroudj. L’étude des noms et fonctions montrent que nous sommes dans la région thébaine et que ce personnage a dû exercer ses fonctions durant les XXVe – XXVIe dynasties.

Le musée des Confluences conserve également une momie d’homme (inv. 90001169) portant une étiquette avec la mention « Trouvée dans le sarcophage 90000835 ».

Annie Perraud, dans le cadre du LabEx ARCHIMEDE, participe à un projet d’étude des momies humaines du musée des Confluences. Cette étude comprend notamment des datations au C14. La datation donnée pour la momie 90001169 est XXXe dynastie – époque ptolémaïque.

Cette datation, plus récente que celle du cercueil, nous amène quelques remarques. Nous savons par de nombreux exemples archéologiques, que des cercueils pouvaient être récupérés et réutilisés pour l’ensevelissement d’un nouveau défunt. Donc le décalage de datation entre le cercueil et la momie peut être le résultat d’une réutilisation antique. Une autre possibilité peut être envisagée. Les antiquaires qui vendaient des objets égyptiens, rassemblaient généralement cercueil et momie pour que la vente soit plus lucrative, donc cet assemblage peut aussi être le résultat d’un « bidouillage » moderne. En l’absence d’informations, il est difficile d’écarter l’une ou l’autre hypothèse.

 

Deux institutions lyonnaises : le musée des Beaux-Arts et le musée des Confluences

Au vu des informations précédentes, une question s’est immédiatement posée à nous : comment un objet présent aujourd’hui dans les collections du musée des Confluences a-t-il pu être vu par Jean-François Champollion au palais Saint-Pierre en 1820 ?

Pour tenter de répondre à cette question, il faut remonter à l’origine des collections du musée des Beaux-Arts de Lyon et du musée des Confluences.

Le musée des Confluences est issu des collections du muséum d’histoire naturelle de Lyon et du musée Guimet de Lyon. La présence d’une étiquette sur le cercueil mentionnant « collection du muséum » nous indique à quelle institution il appartenait.

Grâce aux études menées sur les origines du muséum de Lyon (David, 1997), nous savons que ses collections rejoignent les locaux du palais Saint-Pierre en 1819 et y occupent un étage. Ce fonds cohabite désormais avec les collections du musée des Beaux-Arts, placées sous la responsabilité de son directeur, François Artaud.

En octobre 1820, lorsque Jean-François Champollion est de passage à Lyon, il voit ce cercueil et en fait le relevé qui est conservé aujourd’hui à la BnF.

Par la suite, lorsque le muséum déménage en 1914 dans le bâtiment Guimet, le cercueil est déplacé boulevard des Belges où se trouve une autre institution : le musée des religions d’Émile Guimet. D’ailleurs, le Catalogue du Musée Guimet mentionne que la momie de Naif Zart est présentée dans les salles d’exposition permanente du musée (Fayolle, 1958 : 39).

 

Enquête autour du cercueil

À l’instant où notre enquête démarre, que savons-nous ? Quels sont les éléments en notre possession ? Deux informations majeures sont à prendre en considération : la venue de Champollion au palais Saint-Pierre en octobre 1820 et l’étiquette présente sur le cercueil mentionnant « collection du muséum ».

Avec ces informations, nous comprenons qu’il faut chercher ce cercueil dans les inventaires du muséum avant 1820. L’inventaire du muséum dressé en 1814 1, très détaillé, ne mentionne aucune momie ni aucun cercueil. En 1818, Jacques-Philippe Mouton-Fontenille, alors conservateur du muséum, contresigne l’inventaire de 1814 et les collections déménagent dans les locaux du palais Saint-Pierre en 1819. Malheureusement, toujours aucune mention de cet objet sur l’inventaire.

Dans son ouvrage Recherches anthropologiques dans l’Afrique orientale, publié en 1904, Ernest Chantre mentionne : « Kaïf-zart, gardien de l’étang du temple d’Ammon de la XXVIème dynastie. L’identité de ce personnage est fournie par les inscriptions de son sarcophage, dans lequel sa momie a été envoyée au Muséum de Lyon, il y a fort longtemps. On a peu de renseignements sur son origine : on a la certitude cependant qu’elle provient de Thèbes. » (Chantre, 1904 : 99)

L’absence de ce cercueil et de cette momie dans les inventaires avant 1820 nous entraîne vers plusieurs pistes et hypothèses. Ces éléments ont-ils été oubliés dans les inventaires ? Sont-ils entrés entre 1819 et 1820 ? c’est-à-dire dans l’intervalle restreint entre le moment où le muséum intègre les locaux du palais Saint-Pierre et la venue de Champollion à Lyon en octobre 1820 ?

En parallèle du travail d’enquête que je mène pour essayer de trouver des informations du côté du muséum, mes collègues Geneviève Galliano et Véronique Gay sont à la recherche d’un cercueil censé faire partie des collections du musée des Beaux-Arts.

En effet, lors de la consultation d’archives conservées aux Archives municipales de Lyon, une lettre datée du 8 octobre 1818 rédigée par François Artaud et adressée à M. Evesque (adjoint au maire de Lyon) leur a appris que « M. Cousinery ex consul dans le Levant, célèbre numismate récemment arrivé d’Égypte, a bien voulu à ma prière, donner au Musée de Lyon une capsule de momie toute chargée de peintures hiéroglyphiques. » 2

Ce « célèbre numismate » est également mentionné dans la correspondance entre les frères Champollion et François Artaud. Ce dernier écrit dans une lettre datée du 2 novembre 1823 3 qu’il envoie pour Champollion le Jeune le dessin de la déesse Hathor « représentée au fond de la caisse de M. Cousinery ».

Pour la préparation de l’exposition du musée des Beaux-arts autour d’Artaud et de Champollion, Geneviève Galliano et Véronique Gay sont allées consulter le fonds de la BnF et notamment les documents en lien avec les relevés de Champollion.

Et là quelle ne fut pas leur surprise de remarquer un document de la main de François Artaud donnant des relevés de textes et de décors disant que ces éléments proviennent d’une cuve donnée par M. Cousinery au musée de Lyon 4. Ce document est le dessin dont parle Artaud dans sa lettre aux Champollion (Fig. 3).


Fig. 3. Lettre de François Artaud portant le dessin de la déesse Nephtys, BnF, ms 20324.
© cliché pris avec la permission de la BnF.

Cette première découverte en amène une seconde. Les textes et décors relevés sont ceux de la cuve de Nayefjaouroudj conservée au musée des Confluences !

En mettant en commun tous ces éléments, nous pouvons d’ores et déjà savoir que la cuve de cercueil conservée dans les collections du musée des Confluences est la fameuse « capsule » offerte par M. Cousinery à la ville de Lyon fin 1818 – début 1819.

Bien que cet élément ait été offert à la ville de Lyon par M. Cousinery par l’intermédiaire de François Artaud, ce dernier ne l’inscrit pas sur l’inventaire du musée des Beaux-Arts.

En revanche, il le considère comme faisant partie des collections sous sa responsabilité puisque le 11 octobre 1823, il écrit à Jean-François Champollion 5 : « Ainsi je me hâte de vous envoyer l’image de la déesse Athor 6, que vous me demandez. En bien cherchant, j’en ai déniché une seconde au fond d’une caisse qui nous a été donnée par M. Cousineri. »

Dans quel fonds cette cuve prend-elle place ? À l’heure actuelle, aucune information précise ne nous permet de le savoir.

Quoiqu’il en soit, ce fond de cuve entre dans les collections de la ville de Lyon en 1819 et prend place dans les locaux du palais Saint-Pierre.

Au moment où les collections du muséum quittent le palais Saint-Pierre pour intégrer le bâtiment du boulevard des Belges, en 1914, le cercueil et sa momie passent d’un bâtiment à l’autre.

 

Quelques remarques complémentaires sur le cercueil

Ernest Chantre nous dit que « l’identité de ce personnage est fournie par les inscriptions de son sarcophage ». Cela implique que les hiéroglyphes du cercueil ont été traduits et la façon dont Chantre mentionne cette information, nous fait penser que la traduction du nom et des titres portés sur le cercueil a été effectuée à son époque.

Dans l’entourage d’Ernest Chantre et Louis Lortet, nous connaissons l’égyptologue Victor Loret. Ce dernier travaillait régulièrement avec le muséum de Lyon pour l’identification d’éléments égyptologiques. Il est donc fort probable que l’identité de l’individu ait été donnée par Victor Loret.

À notre connaissance, il n’existe aucun document qui nous ferait penser que Champollion ait fourni une traduction des hiéroglyphes de ce cercueil à François Artaud et lui aurait donné les titres et nom du défunt.

Enfin, il nous faut mentionner un élément intéressant. Lorsqu’on compare les relevés de texte effectués par Champollion et les fragments de cercueils aujourd’hui conservés au musée des Confluences, nous constatons que certains fragments sont manquants.

En effet, les relevés de Champollion montrent qu’à l’origine le cercueil était moins lacunaire qu’à l’heure actuelle. Visiblement le fond de cuve était complet. En comparant les relevés de Champollion des colonnes de texte de l’intérieur de la cuve et les fragments présents à l’heure actuelle au musée des Confluences, on constate qu’il manque une colonne et demi de textes. Malheureusement, les morceaux manquants ne nous sont pas parvenus.

 

 

Conclusion

Acquise par M. Cousinery, numismate et consul dans le Levant, la cuve de cercueil de Nayeftjaouroudj est offerte par ce dernier à la ville de Lyon en 1819.

Ce fond de cuve prend place dans le bâtiment du palais Saint-Pierre qui abritait les collections de la ville de Lyon dont celles du musée des Beaux-Arts et du futur muséum.

Rendant visite à François Artaud, directeur du musée des Beaux-Arts, Jean-François Champollion réalise un relevé des inscriptions de ce cercueil en octobre 1820. Par la suite, en 1823, François Artaud lui enverra des éléments complémentaires, notamment le relevé de la déesse Nephtys représentée au fond de la cuve.

La cuve se retrouve au musée Guimet, boulevard des Belges, lorsque les collections du muséum déménagent en 1914.

Enfin, elle est étudiée par le Pr. Goyon en 2008 qui nous livre la filiation du personnage : « L’Osiris, huissier du domaine d’Amon, Nayef-tjaou-roudj, triomphant, fils du chef des mariniers Nesy-Khonsou-oun-khy, triomphant, sa mère (étant) la maîtresse de maison Tjes-Mout-perout, triomphante, fille du préparateur de résine à fumigation du domaine d’Amon Imen-Khâou, triomphant, fils du <spécialiste> de même ordre Mer-Khonsou, triomphant. »

Cette enquête menée autour de Jean-François Champollion et du cercueil conservé au musée des Confluences nous montre la nécessité et l’utilité du partage des informations.

Grâce à la comparaison de documents conservés dans diverses institutions et aux recherches menées par l’équipe de chercheurs, nous pouvons aujourd’hui faire sortir de l’ombre le cercueil de Nayeftjaouroudj. Par l’intermédiaire du relevé du déchiffreur des hiéroglyphes, nous pouvons à l’heure actuelle avoir un aperçu de la vie de cet objet au sein des collections lyonnaises.

 

Remerciements

Cette étude a pu être menée grâce à la collaboration de mes collègues Véronique Gay, Geneviève Galliano, Jean-Claude Goyon, Vanessa Desclaux, Hélène Virenque, Didier Berthet, Annie Perraud et Cédric Audibert. Qu’ils reçoivent ici mes remerciements les plus sincères.

 

Bibliographie

Chantre E., 1904. Recherches anthropologiques dans l’Afrique orientale : Égypte . Lyon, A. Rey, 318 p.

David L., 1997. Histoire du Muséum d’Histoire Naturelle de Lyon. Nouvelles archives du Muséum d’histoire naturelle de Lyon, 35 : 5-56.

Fayolle B., 1958. Le livre du Musée Guimet de Lyon.. Lyon, E. Vitte, 258 p.

Goyon J.-C., 2015. Nouvelles attestations du titre sacerdotal SꜢḳ snṯr n pr’Imn (La cuve du cercueil de Nayef-tjaou-roudj du Muséum d’Histoire Naturelle de Lyon : 281-288. In : Castellano N., Mascort M., Piedrafita C. & Vivó J. (éd.), Ex Aegypto lux et sapientia, Homenatge al professor Josep Padró Parcerisa, (Nova Studia Aegyptiaca IX). Barcelone, 599 p.

Madrigal K., 2022. François Artaud et les frères Champollion : correspondance (1808-1837). Saint-Laurent-le-Minier, Éditions Decoopman (sous presse).

Tresson P., 1940. Recueil de pièces intéressant la succession de Champollion le Jeune. Bulletin de l’Académie delphinale, (6) : 63-84.

 

 


Notes


  1. AML, 78 Wp 17 et ADR 1 L 1075, Inventaire général du musé (sic) d’histoire naturelle de Lyon fait double en 1814, par Sionet et Dejean, visé par le maire et paraphé par Mouton-Fontenille, 23 juillet 1818.

  2. AML 78 Wp 06, Lettre de François Artaud à Etienne Evesque, 8 octobre 1818. Esprit-Marie Cousinéry (1747-1833) est un diplomate, numismate et archéologue français ; il est le cousin du consul Claude Cousinéry (1718-1785).

  3. ADI, 185 J 15, pièce 192, fos 202 et 203.

  4. BnF : manuscrit 20324 : lettre d’Artaud à Champollion avec dessin d’une Nephtys et marqué « cuve provenant du musée de Lyon au fond d’une caisse donnée par Cousinery ».

  5. ADI, 185 J 15, pièce 187, fo 189.

  6. Calque conservé à la BnF sous la cote NAF 20324, f353. Il s’agit de décors présents sur le cercueil de Padikhonsou conservé au musée des Beaux-Arts de Lyon. Jean-François Champollion fera également un relevé des inscriptions de ce cercueil lors de son passage à Lyon en juillet 1821 (BnF, NAF 20332, fos 33 à 40).

 

 


Auteur


Karine Madrigal
Égyptologue, chargée de l’étude du fonds Champollion conservé aux Archives départementales de l’Isère.
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Citation


Madrigal K., 2022. Quand un relevé de Champollion nous entraîne dans les réserves du musée des Confluences. Colligo, 5(1). https://revue-colligo.fr/?id=76.