Perret de Graix, un entomologiste et naturaliste oublié
Perret de Graix, a forgotten entomologist and naturalist
- Cédric Audibert
Le musée d’histoire naturelle de Lyon connaît un nouvel essor avec la prise de direction de Claude Jourdan en 1832. Pour ouvrir la future galerie zoologique, Perret de Graix, un entomologiste lyonnais, est recruté comme aide-naturaliste. Au fil des années, il sera un précieux atout pour la collecte de spécimens – insectes, invertébrés et fossiles – et pour la logistique du musée. Il accompagne Jourdan dans ses excursions, rapporte, prépare et classe le matériel. Poursuivant cette activité de collecte en dehors de son travail, il enrichit le musée de nombreux spécimens, parmi les groupes les moins connus ou les moins étudiés. Mots clés: Perret de Graix - Claude Jourdan - Ecole entomologique lyonnaise - entomologie - zoologie - paléontologie - botanique - muséum d'histoire naturelle de Lyon - Lyon. The Lyon Natural History Museum enjoyed a resurgence when Claude Jourdan took over its direction in 1832. To open the future zoological gallery, Perret de Graix, an entomologist from Lyon, was recruited as an assistant naturalist. Over the years, he was to become a valuable asset for the collection of specimens - insects, invertebrates and fossils - and for the development of the museum. He accompanied Jourdan on his excursions, bringing back, preparing and classifying the material. Pursuing his collecting activities outside of his work, he enriched the museum with numerous specimens, among the least known or least studied groups. Keywords : Perret de Graix - Claude Jourdan - Entomological school of Lyon - entomology - zoology - paleontology - botany - Lyon Natural History Museum - Lyon. |
A partir des années 1820, l’entomologie à Lyon devient une discipline à part entière parmi les sciences naturelles grâce à l’engouement suscité par quelques naturalistes de renom parmi lesquels figurent Hugues-Fleury Donzel (1791-1850), Eugène Foudras (1783-1859), Auguste-Antoine Dériard (1796-1873) et Paul Merck (1793-1849). Ce mouvement s’est poursuivi et a trouvé son apogée avec Etienne Mulsant (1797-1880), Claudius Rey (1817-1895) et Francisque Guillebeau (1821-1897), pour ne citer que les principaux artisans de l’Histoire naturelle des Coléoptères de France, œuvre remarquable qui a laissé une empreinte profonde et durable sur la connaissance de ces insectes. Clary et al. (1988) ont défini une Ecole entomologique lyonnaise, rassemblée autour d’Etienne Mulsant. Durant cet âge d’or, qui s’étendit approximativement de 1820 à 1880, une vingtaine d’entomologistes se sont livrés à des observations variées, ont rassemblé des collections importantes, et ont dessiné ou décrit de nombreuses espèces. Certains, moins connus, ont gravité dans cette sphère en toute discrétion, bénéficiant de la connaissance de leurs pairs mais sans faire étalage de publications. C’est au détour d’une note infrapaginale, ou dans les remerciements, qu’on trouvera l’un de ces naturalistes les plus discrets, un certain Perret. Dans les tableaux des membres de la Société linnéenne de Lyon, la principale société savante de cette ville, pas moins de neuf personnes sont dotées de ce patronyme répandu, parfois sans prénom. L’identité du collectionneur d’insectes, cité par les membres de l’Ecole entomologique lyonnaise, a été trouvée grâce aux archives du centre Louis Lortet : il s’agit de Joseph Perret dit Perret de Graix, préparateur au muséum d’histoire naturelle de Lyon et dont la spécialité reconnue était précisément l’entomologie.
Joseph Marie Perret est né à Lyon, division du Nord, le 14 prairial an 7 (2 juin 1799) 1. Issu d’une famille modeste, il est le fils de Didier Perret, chapelier, et de Claudine Robert. Il a deux frères et une sœur : Antoine, Jacques et Marguerite, nés respectivement en 1794, 1800 et 1805. Il s’est marié, le 22 octobre 1831, avec Jeanne Marie Antoinette Louise Degraix 2 (1801-1839), dite Elisabeth, fille d’un négociant lyonnais ; il semble avoir associé le nom de son épouse après le décès prématuré de celle-ci. Il est l’unique personne ayant porté le patronyme « Perret de Graix ». Le couple avait deux fils et une fille : Pierre Aimé Louis Gonzague, né le 25 juillet 1832, Antoine Auguste François Marie, né le 30 septembre 1836, qui deviendra chef de train à la Compagnie du Rhône. Sans que l’on en connaisse le détail, Perret avait suivi des cours de médecine et d’histoire naturelle à Paris. Il entre au musée d’histoire naturelle de Lyon, installé au palais Saint-Pierre, en tant que préparateur de zoologie vers juillet 1834. Auparavant, il exerçait comme son père le métier de chapelier 3. A la suite des Trois Glorieuses et de l’avènement de Louis Philippe Ier, la France connaît une période plus favorable au développement des sciences et des arts, et notamment à Lyon avec la réouverture de la faculté des Sciences. Une chaire de zoologie est occupée par Claude Jourdan qui est aussi le nouveau directeur du musée dès 1832. Il s’occupe de la réorganisation du cabinet d’histoire naturelle de la ville de Lyon et de la création d’une galerie zoologique, selon la volonté du maire Victor Prunelle, afin d’accompagner le projet d’enseignement de la faculté. Afin d’aider Jourdan dans ses missions, deux préparateurs lui furent adjoints 4: Poortman pour la zoologie et Vignal pour la minéralogie. C’est en qualité de surnuméraire que Perret de Graix fut d’abord recruté, spécialement dans le cadre du projet d’agrandissement du musée. Il avait la charge de préparer les objets d’histoire naturelle et de surveiller la future nouvelle salle. Le contrat initial prévoyait en effet que Perret de Graix assurerait cette double fonction de gardien et de préparateur 5. Après huit mois de surnumérariat et plusieurs mois passés hors contrat dans l’attente de sa régularisation, il est officiellement titularisé au musée dans ces deux fonctions : « gardien de la galerie de zoologie » et « aide-préparateur du muséum d’histoire naturelle » par un arrêté municipal du 25 janvier 1836 6. Perret de Graix est un aide-naturaliste compétent et zélé, qui devient rapidement un collaborateur apprécié de Jourdan, dans différents domaines. Il participe à des missions de collecte en tant qu’aide-naturaliste et est commissionnaire (mandataire) pour l’acquisition, auprès de marchands, d’objets destinés à la galerie de zoologie. Il avance les frais d’achat ou de livraison et se fait rembourser par la ville. Il est probablement lui-même à l’origine de certaines acquisitions : « Il n’a rien négligé pour recueillir ou solliciter les spécimens et échantillons qui manquaient à la collection de Saint-Pierre » (Anonyme, 1865 ; Vachet, 1910). Après le départ de Poortman pour le muséum de Paris, Perret de Graix devient le principal préparateur du musée. Il s’est notamment occupé de l’éducation des vers à soie du Chêne ou Bombyx Yama-Maï (Guérin-Méneville, 1855) que Claude Jourdan a été le premier à entreprendre en France (Audibert, 2017). A côté de son travail au palais Saint-Pierre, il exerce une activité professorale, au Lycée de Lyon (aujourd’hui Lycée Ampère) où il lui arrive de remplacer Etienne Mulsant en tant que professeur adjoint. Plus tard, il dispense des leçons d’histoire naturelle pour les candidats au baccalauréat 7. En dehors des sciences naturelles, il s’est intéressé au théâtre ; il a donné le compte rendu de la représentation de Claudie, jouée au théâtre des Célestins à Lyon, dans la Revue et Gazette des théâtres 8. Il s’éteint à Saint-Cyr-au-mont-d’Or, le 2 mai 1865. L’un de ses témoins de décès n’est autre que son confrère Aimé Drian, également préparateur au muséum de Lyon ; il est peut-être décédé au domicile de ce dernier puisque Vachet (1910) indique qu’il est mort à « Saint-Cyr, chez un ami ». Le deuxième témoin est Jean Moussier, médecin, beau-père de Jean Damiron, légateur d’une collection ornithologique au muséum de Lyon 9. Il figure dans les « Lyonnais dignes de mémoire » d’Auguste Dériard (Dériard & Dériard, 1890 : 399 [« Perret de Graix »]), ainsi que dans « Nos Lyonnais d’hier » de l’abbé Vachet (Vachet, 1910 : 288 [« Perret de Graix »]) qui résume l’unique notice nécrologique qui a été faite à son sujet (Anonyme, 1865). Celle-ci est signée des initiales « J.D. ». Il est décrit comme un « homme simple, modeste, utile ; [un] savant aimé de tout le monde mais pauvre et insouciant [qui] ne connaissait que ses insectes et ses livres ».
S’il n’a rien publié, Perret de Graix a fait de nombreuses découvertes et a considérablement enrichi la collection d’insectes du muséum de Lyon (Anonyme, 1865 ; Vachet, 1910), en particulier dans les groupes les moins étudiés. Son biographe anonyme écrit : « il n’a laissé aucune trace pour transmettre le fruit d’une grande mémoire, d’une profonde érudition, d’une rare aptitude à l’entomologie ». Il parcourt les environs de Lyon, le Pilat, le Bugey à ses heures perdues et les vacances, notamment en Provence, sont l’occasion pour lui de faire ample récolte d’insectes. Le musée lui donne également l’opportunité de voyager et de collecter des spécimens. De nombreuses missions ont été effectuées pour rapporter des insectes, à la fois pour compléter la collection générale d’insectes et pour fournir au cours de la faculté des Sciences le matériel nécessaire aux démonstrations. Ainsi, en 1837, il rapporte pas moins de 850 individus de Diptères, Coléoptères et Hyménoptères provenant de la Grande Chartreuse 10. Les missions se succèdent durant trois décennies, dans les environs de Lyon, le Bugey, la Grande Chartreuse, l’Ardèche, la Drôme, la Savoie, le Faucigny, la Suisse, à Paris et dans le Midi. Il semble s’être assez peu intéressé aux coléoptères et pas du tout aux papillons, soit les deux ordres d’insectes habituellement les plus recherchés et collectionnés. Au contraire, ce sont les autres ordres, les hyménoptères, les diptères et les ordres dits mineurs qui retiennent son attention ; les aspects biologiques, le parasitisme, les insectes des galles, les curiosités l’intéressent particulièrement. En septembre 1859 11, par exemple, il récolte des chrysalides de Gnophos et récupère les Chalcis qui s’en échappent. En avril 1860, il collecte des insectes à Hauteville dans le Bugey : des chalcidiens du genre Sphecigaster, des Biorrhiza éclos d’une galle obtenue de la racine d’un hêtre et un Keroplatus testaceus, un diptère peu courant, vivant aux dépens de champignons. En avril 1862, en marge de ses collectes paléontologiques pour Jourdan, il récolte un autre diptère fongivore, Asindulum nigrum. En octobre 1862, il fait don d’une galle causée par le puceron du térébinthe. L’acquisition en 1859 12 d’une collection de pucerons (« hémiptères polygynes ») avec leurs galles auprès du marchand-naturaliste Jean-Baptiste Coïnde, a peut-être été encouragée par Perret de Graix qui affectionnait particulièrement les Aphididés. Ce qu’il reste en collection aujourd’hui est probablement très parcellaire et souvent en mauvais état (Fig. 1-2) : des spécimens isolés, issus de ses diverses excursions et placés en collection générale ; une collection de punaises des environs de Lyon et de Marseille ; une série de pucerons, psylles, parasites divers, mélangés en partie avec des spécimens d’Eugène Foudras ; une autre de mallophages (poux des oiseaux) récoltés sur diverses espèces aviaires ; une collection d’insectes thysanoures et collemboles. L’ancienne collection générale des diptères et des hyménoptères comprend un grand nombre de spécimens récoltés par Perret de Graix, reconnaissables à l’écriture des étiquettes et aux localités d’où ils proviennent (Marseille, Hauteville, Celles-les-Bains, …), localités mentionnées dans le journal d’entrée du musée.
Perret de Graix n’a laissé aucune note publiée de ses observations pourtant nombreuses. Il est rarement cité par ses confrères et ses relations avec les autres entomologistes sont mal connues. Il est possible d’en citer quelques-uns et particulièrement Eugène Foudras qui le comptait dans son cercle d’amis (Mulsant, 1860).
En dehors des insectes, Perret de Graix s’est s’intéressé à tous les groupes d’invertébrés surtout marins. Alors que presque aucun lot en collection ne porte son nom, il semble avoir substantiellement contribué à l’enrichissement du musée par ses collectes. Dans un courrier au maire, Claude Jourdan disait : « M. Perret [est] l’un de nos plus anciens employés, auquel nous devons nos principales richesses, non-seulement en entomologie, mais encore dans toutes les autres grandes classes d’animaux articulés » 13. En 1841, il effectue un voyage de vingt jours pour la récolte d’invertébrés marins dans les rades de Marseille et de Toulon 14 ; il y retourne en avril 1857 15 « pour recherches et collections d’Entozoaires et d’épisoés » ; en juin 1862, il récolte des Annélides dans les environs de Saint-Chamas et de Marseille ; en août de la même année, il voyage dans le midi de la France jusqu’à l’étang de Berre pour récolter divers animaux marins. D’après les spécimens d’insectes qu’il a rapportés de Marseille, il semble y être allé régulièrement les étés, en dehors de ses missions, et il est probable qu’il ait profité de ses séjours pour récolter des invertébrés. Dans les collections du musée, et contrairement aux insectes, il n’est pas facile de trouver la trace d’animaux récoltés par Perret de Graix car les étiquettes ont été faites par Jourdan, sans indication de date ou de provenance précise ; les spécimens ont été fondus en collection générale en même temps que les spécimens achetés auprès de naturalistes-marchands, comme Dégreaux. En faisant le récolement des objets de ces marchands dont il existe parfois des listes, il serait possible de considérer que les spécimens restants, provenant de Nice, Marseille ou Toulon, et munis d’une étiquette de la période Jourdan, aient été récoltés par son aide-naturaliste. Une fiole contenant un ver parasite de l’âne, attribuable à la collection d’Eugène Foudras, porte l’indication de son fournisseur : « M. Perret », qui ne peut être que Perret de Graix, au vu du spécimen collecté (Fig. 3).
Comme pour les insectes, Perret de Graix semble s’être intéressé principalement aux groupes « inférieurs » ou moins connus. On ne lui connaît pas de collecte de coquilles par exemple ; en revanche, on trouve en collection des vers trématodes, des gordiens, des protostomiens, des araignées et divers petits animaux conservés le plus souvent dans des tubes de verre (Fig. 4-5).
En 1863, il vend au musée une collection très variée d’animaux dont beaucoup d’animaux exotiques dont on ignore comment il se les est procurés : « hydrelles sur fucus » du Mexique ; divers genres de mollusques, de crustacés, de scorpions et de myriapodes, certains venant d’Algérie, d’autres du Brésil ; un « épizoé » d’Algérie, le philoptère de l’Autruche ; des chenilles de divers pays, surtout d’Asie ; trois « coques ovariennes » de blattes ; une longue série d’amphibiens, de reptiles de divers pays ; des mammifères dont un « dauphin en chair ». Il est difficile de savoir si ces collections lui appartenaient en totalité ou s’il a seulement fait l’intermédiaire auprès d’un vendeur. Si ses collections sont bien les siennes, ce qui semble être le cas d’après la mention portée dans le journal d’entrée, alors il était un naturaliste pour le moins éclectique.
Collecter des échantillons est l’une des principales activités de Claude Jourdan qui effectue jusqu’à une dizaine de voyages ou courses chaque année, des voyages qui peuvent durer plusieurs semaines ou mois, seul ou accompagné de ses aides-naturalistes. Perret de Graix a été l’accompagnateur de Jourdan à de nombreuses reprises dans ses missions de recherches paléontologiques pour l’accroissement des collections du bassin du Rhône, dans des sites connus des naturalistes amateurs de fossiles : La Voulte et Celles-les-Bains, Gannat, Saint-Fortunat, La Grive-Saint-Alban etc. Ces fossiles devaient servir de référence pour la détermination et les plus beaux exemplaires être exposés dans la galerie. Perret de Graix semble avoir développé, au contact de Jourdan, un certain goût pour la paléontologie. En septembre 1850 16, il cède au musée une collection de roches de la région de Die, de Crest et de Lamure, ainsi qu’une série de végétaux fossiles de Peychagnard, un ancien site houiller datant du Stéphanien. Il récolte au gré des missions de recherches paléontologiques, de nombreux fossiles issus des molasses marines des Bouches-du-Rhône. Il fait entrer d’importantes collections paléontologiques dont il avance une partie des frais ou qu’il achète lui-même en totalité : collection de poissons de l’Allier, collection des faluns de Tourraine, ossements de Palaeotherium, Deinotherium, Mastodontes, Hipparion etc.
Il n’est pas connu que Perret de Graix ait rassemblé des herbiers ; cependant, en janvier 1863 17, il vend au musée une « collection de plantes sèches » dont plusieurs genres exotiques ; il n’y a pas d’indications qui permettraient de savoir s’il s’agit de ses propres collectes ou s’il a servi d’intermédiaire, et cette collection semble avoir disparu. Ce qui est certain, c’est qu’il a développé un intérêt prononcé pour une botanique utilitariste, en lien avec les insectes cécidogènes, mycophages ou phytophages qu’il étudiait. Les seuls échantillons végétaux que nous avons de lui sont des lichens de l’espèce Lecanora repanda [= Dirinia ceratoniae] pris en septembre 1859 dans la localité type à Marseille, Montredon 18. (Fig. 6)
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Joseph Perret de Graix, figure oubliée de l’histoire des sciences naturelles, a été un collaborateur précieux de Claude Jourdan : il l’a accompagné dans nombre de ses excursions, l’a assisté dans ses expérimentations (vers à soie du chêne), lui a fourni le matériel de ses cours, et a rempli très souvent le rôle de commissionnaire pour les acquisitions du musée. Il a donné ou cédé de nombreux spécimens dans des groupes variés, mais son nom n’est presque jamais indiqué, ce qui n’a pas aidé à son identification. Il reste une figure intéressante qui s’est passionné pour les animaux les plus humbles : les diptères, les pucerons, les vers… mais jugés dignes d’intérêt et d’étude.
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Anonyme [J. D.], 1865. Joseph-Marie Perret de Graix. Entomologiste. Revue du Lyonnais, 31: 63-64. Audibert C., 2017. « J comme Jourdan [Claude Jourdan et la sériciculture] ». In : collectif, Collection soyeuse. Abécédaire libre d’un monde en soie n°2. R comme routes. Vaulx-en-Velin, Silk me Back, 272 p. Audibert C. & Neyton L., 2019. Note sur quelques collections cryptogamiques au musée des Confluences (Lyon). Colligo. Histoire(s) de collections, 2(2) : 3-8. Clary J., Allemand R. & Richoux P., 1988. L’école entomologiste lyonnaise du XIXe siècle. Bulletin mensuel de la Société linnéenne de Lyon, 57(9) : 287-293. Dériard J. & Dériard L., 1890. Antoine-Auguste Dériard. Sa vie intime ses travaux scientifiques & littéraires et le résumé analytique de ses biographies des Lyonnais dignes de mémoire nés à Lyon ou qui y ont acquis droit de cité. Lyon, Impr. Pitrat Ainé, v-lix, 436 p. Guérin-Méneville F.-E., 1855. Sur le ver à soie du chêne et son introduction en France, travail lu à l’Académie des Sciences, dans sa séance du 28 mai 1855. Revue et magasin de zoologie pure et appliquée, 18(3) : 294-301. Mulsant E., 1860. Notice sur Antoine-Casimir-Marguerite-Eugène Foudras. Annales de la Société linnéenne de Lyon, 6 : 1-22, portr. Vachet A. (abbé), 1910. Nos lyonnais d’hier : 1831-1910. Lyon, chez l’auteur, aux Chartreux, maison des missionnaires, v-ix, 392 p. |
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Cédric Audibert |
Audibert C. Perret de Graix, un entomologiste et naturaliste oublié. Colligo, 4(1). https://revue-colligo.fr/?id=68. |